Mon voyage et mon retour : une histoire de découverte de soi
On m'a dit un jour que la création d'une entreprise était autant un parcours entrepreneurial qu'un cheminement de développement personnel.
Comment tout a commencé
Chaque histoire a un parcours. La mienne commence à Paris.
Je suis née et j'ai grandi à Paris, élevée par une mère africaine célibataire qui travaillait sans relâche comme couturière. Notre maison regorgeait de tissus, de patrons et de magazines de mode. J'ai grandi en la regardant dessiner, couper et coudre pendant de longues nuits, créant des vêtements pour de grands couturiers français dans l'ombre.
J’ai appris d’elle deux choses. D’abord, un profond respect pour celles et ceux qui, dans l’ombre, façonnent le monde de la mode. Ensuite, le désir discret de suivre leurs traces. Je passais des heures à dessiner, à perfectionner mes croquis et à participer à des concours avec mon frère jumeau. Mais ma mère nourrissait d’autres rêves pour moi. Elle voulait que je choisisse la stabilité, que je profite de l’éducation qu’elle n’avait jamais reçue.
Alors, je l'ai fait.
Le Voyage
J'ai obtenu une maîtrise en communication pour les industries créatives, cherchant à rester proche de l'art tout en respectant ses souhaits. Après un bref passage dans le monde de la musique, j'ai changé de cap et entrepris un MBA. La stabilité est devenue mon objectif.
Puis survint un rebondissement inattendu.
Un jour, j'ai reçu un courriel m'invitant à participer à un programme de formation technique. J'ai accepté, sans me douter que cela me mènerait en Norvège, un pays qui allait tout changer.
Comme Alice tombant dans le terrier du lapin, je suis entrée dans un nouveau monde.
Les paysages, la lumière, le silence – tout cela avait quelque chose de magique pour quelqu'un qui avait grandi entouré de béton. Je suis resté.
En Norvège, j'ai découvert la véritable signification du design scandinave . Non pas une tendance mondiale, mais une philosophie. Le minimalisme comme mode de vie . Simplicité, équilibre et fonctionnalité sont omniprésents.
Après dix ans dans le secteur technologique – à la tête de projets internationaux, à la gestion d'équipes et au développement de systèmes – j'ai atteint un point de rupture. L'épuisement professionnel m'a contraint à m'arrêter. Pour la première fois depuis des années, je n'avais plus rien à gérer, si ce n'est moi-même.
Cette pause a marqué un tournant.
Le retour à la maison
De ce silence naquit Oriaku.
Cette marque marque un retour à mes racines créatives, façonnées par chaque étape de mon parcours. De la machine à coudre de ma mère aux salles de réunion des grandes entreprises, des rues de Paris aux fjords de Norvège , chaque étape m'a préparée à créer une marque qui fusionne ces deux univers.
Oriaku incarne la dualité : l'artisanat africain et le minimalisme scandinave.
Elle symbolise l'héritage, la discipline et une abondance paisible.
La collaboration
Abdou est un artiste-joaillier basé à Dakar, au Sénégal. Issu d'une famille d'artisans, il a rapidement appris les rouages du métier.
Il a répondu positivement à mon appel et nous avons immédiatement commencé à travailler ensemble sur quelques pièces.
Mon histoire est ma force
Je possède la rigueur d'un chef d'entreprise et l'âme d'un artiste. C'est pourquoi j'ai créé Oriaku Studio : pour honorer le travail artisanal qui donne vie à la beauté et pour redéfinir le véritable sens de la richesse.
Ensemble, nous bâtissons une communauté, une tribu forte.
Je suis tellement reconnaissant à chacun d'entre vous de croire en cette vision.
Restez dans les parages ! D'autres surprises vous attendent.
Avec amour,
Célia
TROIS PILIERS PRINCIPAUX
Articles de blog
Pourquoi le fait main est important
Le fait main a toute sa place, car la main de l'homme façonne bien plus que du métal. Elle façonne du sens. Dans l'atelier d'Abdou à Dakar, la concentration guide chacun de ses gestes. Il veille à ne jamais relâcher son attention. Un instant de distraction pourrait lui être préjudiciable ; la présence devient donc partie intégrante de son art. Sa discipline révèle la singularité du fait main. Chaque pièce porte l'empreinte du temps, d'une intention et d'une identité. Elle nous relie à la personne qui l'a créée et à la culture qui a façonné ce savoir-faire.
Appropriation culturelle ?
Vous n’avez pas besoin d’être africain pour porter des bijoux d’inspiration africaine.
Il suffit de valoriser la beauté avec du sens.
Pourquoi j'ai créé Glowing Jewels (maintenant ORIAKU)
Qui a dit que l'artisanat africain ne pouvait pas être minimaliste ? Découvrez l'histoire de la création de Glowing Jewels.













